Guidés par une conférencière, les élèves de Terminale STL ont pu découvrir tout un parcours de vie, au fil des pérégrinations de l’artiste depuis sa naissance à Malaga (Espagne) en 1881, jusqu’à son arrivée à Paris pour l’exposition universelle de 1900, alors qu’il ne parle pas français et son installation définitive en France.
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Il y connaît ses premiers succès et rencontre entre autres, des artistes comme Max Jacob, Guillaume Apollinaire, André Breton, des galeristes comme Daniel-Henry Kahnweiler… Mais il y subit aussi bien des désillusions et nombre de tracasseries administratives liées à son statut d’étranger et aux vicissitudes de l’histoire : les élèves ont pu ainsi voir son dossier de police et des extraits de rapports le fichant dès 1901 comme « anarchiste surveillé », rapport qui lui vaudra notamment le rejet de sa demande de naturalisation française en 1940.
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Les élèves ont également appris que ce statut d’étranger s’est rappelé à l’artiste jusqu’à la fin de sa vie : bien que reconnu et admiré, aucun de ses tableaux n’auraient dû rester en France après son décès en 1973. C’est pourquoi André Malraux, alors Ministre de la Culture, a fait voter en 1968 une loi énonçant que « tout héritier [...] peut acquitter les droits de succession par la remise d’œuvres d’art [...] de haute valeur artistique ».
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C’est ainsi que l’Etat français a pu intégrer, in extremis, l’œuvre de Picasso non seulement dans ses musées, mais également à sa propre histoire.
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Acompagnatrices : Mmes Sultan, Parouty & Christien